Dans une lettre adressée à la Maison-Blanche, des figures emblématiques telles que Ben Stiller, Cate Blanchett et Cynthia Erivo ont dénoncé les géants de la technologie, notamment Google et OpenAI, qui cherchent à exploiter des contenus protégés par le droit d’auteur pour entraîner leurs systèmes intelligents. Selon eux, cette pratique pourrait affaiblir les protections juridiques accordées aux artistes et nuire à l’économie hollywoodienne.
L’industrie du divertissement aux États-Unis constitue l’un des piliers économiques du pays, générant plus de 230 milliards de dollars de salaires annuels et employant plus de 2,3 millions de personnes. Pourtant, depuis son retour au pouvoir, Trump a ouvert grand les portes à l’essor de l’intelligence artificielle. En janvier dernier, il a signé un décret visant à lever les « restrictions gouvernementales inutiles », une initiative qui a suscité une vive controverse dans les milieux artistiques.
De leur côté, les entreprises technologiques défendent leur position, affirmant que l’imposition de réglementations trop strictes sur l’intelligence artificielle pourrait offrir un avantage compétitif aux pays rivaux, notamment la Chine. Un exemple frappant est celui de la startup chinoise Deep Seek, qui a révolutionné le domaine grâce au développement de systèmes d’intelligence artificielle avancés, fonctionnant avec moins de ressources et à moindre coût.
Hollywood reste donc en alerte face à ces évolutions, en particulier après les grandes grèves de 2023, lorsque les scénaristes et les acteurs ont protesté contre la menace d’être remplacés par des outils d’intelligence artificielle. Bien que de nouveaux accords aient été conclus avec les studios et les producteurs pour encadrer l’usage de cette technologie, le débat demeure ouvert. L’avenir de la création artistique à Hollywood est plus incertain que jamais face aux défis posés par l’intelligence artificielle.
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